FMC
Minimes



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Association des Médecins des Minimes


FORUM de Rangueil 2007

ARTERITE des MI et CANCER
   Pronostic identique
H.Boccalon, A.Bura-Rivière, J-P. Cambou, B. Vassal-Hebrard

Survie à 1 an

ARTERITE DES MI: registre COPART, CHU Toulouse
    96% chez le claudicant
    72% si ischémie permanente (soit 28% mortalité dont les 2/3 DC dans les 6 mois)

CANCERS: réseau français des registres des cancers
    cancer sein     95%
    cancer uterus     87%
    prostate        88%
    colorectal        75%

Survie à 5 ans
registre international 2006 TASC II

    75% chez le claudicant
    45% si ischémie permanente

2/3 des AMI sont asymptomatiques

intensifier le dépistage
mesurer la pression artérielle distale
Le MG est en 1° ligne

Rappel des recommandations
Antiagregant plaquettaire
Statine
IEC
± BBloquant

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AVK et Clinique des Anti Coagulants
H.Boccalon, A.Bura-Rivière, J-P. Cambou, B. Vassal-Hebrard

Etude comparative randomisée de 2003 à 206 dans 7 centres de CAC français:
    patients suivis seuls par leur Médecin Traitant: 600 patients-année
    patients suivis par CAC + Médecin Traitant: 600 patients-année

Résultats
    objectif pincipal                    CAC + MT          MT
        récidive thrombotique veineuse ou artérielle    3,6%     4%
        hémorragie majeure            3,6%            5,3%
        globalité des évènements        6,8%        8,8%

    objectif secondaire                        CAC + MT      MT
        mortalité globale                    3,2%    6,8% (principalement cancéreux)
Conclusion
    objectif pincipal        réduction non significative
    objectif secondaire    50% de mortalité en moins dans le groupe CAC+MT

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PALUDISME
B. Marchou

5 000 cas nouveaux en France chaque année
Il se complique de formes graves dans 5% des cas
Il est mortel dans 0,4% des cas

Clinique = Sd viral (T° > 39, céphalées, algies ± tr.digestifs, respiratoires ou neuro)
    les frissons et les sueurs sont inconstants
Faire Frottis + goutte épaisse
    avec suivi à J3  J8  J28 pour s'assurer de la parasitémie (< 25% du taux initial)
Biologie
    CRP très élevée    VS basse    Transa élevées

Enfant => hospitaliser
Adulte 1° ligne : Malarone ou Riamet
    2° ligne : Quinine, Lariam

Prévention +++ (vêtements, répulsifs, insecticides ...)
    la chimioprophylaxie doit être stricte, le moindre oubli laisse la possibilité d'une contamination
    Doxypalu pas cher

En savoir plus : http://www.invs.sante.fr/
A RETENIR
 Sd viral + séjour en zone endémique du palu < 2 mois = PALU
Attention : la dengue est plus fréquente et présente les mêmes symptômes

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 PSYCHOTROPES et troubles SEXUELS
 A.Corman, L.Schmitt, C.Boy

73% des patients prenant un anti dépresseur arrêtent leur traitement en raison d'un trouble sexuel

La disfonction sexuelle est la conséquence de la pathologie psychiatrique elle-même:
prévalence     dans la population générale    10 à 19%
        troubles anxieux            37%
        TOC                        46%
        déprimés modérés            35%
        déprimés sévères            90%

Evaluer l'antériorité des troubles sexuels

Savoir faire des fenêtres thérapeutiques

Antidépresseurs ayant peu d'effet néfaste sur la sexualité : IXEL, STABLON

Quelques antidotes: Buspar, Viagra, Ginko, Périactine...

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TRAITEMENT MEDICAL DE L'ISF CARDIAQUE
M.Galinier

IEC (ARA2 si intolérance aux IEC)
    diminuent la morbi-mortalité qq soit la cause, ou le stade de l'IC
    initiés à faible posologie
    augmentés tant que la systolique reste > 90 mm en absence d'hypoTA ortho
    Isf rénale : diminuer posologie si clairance < 30 ml/mn
B-Bloquant
    diminuent la morbi-mortalité qq soit la cause, ou le stade de l'IC
    associés systématiquement à l'IEC
    y compris chez le sujet âgé
    titration progressive
    patient asymptomatique: intérêt uniquement en post infarctus avec dysfonction du VG
Diurétiques de l'anse
    effet sur morbi-mortalité inconnu
    améliorent les symptômes de surcharge hydro-sodée
    IC modérée : posologie minimale efficace sur courte période
                car délétère au long cours sur la stimulation neuro-hormonale
               puis diminuer et arrêter le diurétique à distance de l'épisode de décompensation
    IC sévère: augmenter progressivement les doses selon les symptômes
        ± associer un thiazidique dans les formes les pus graves (effet synergique)
    toujours sous contrôle biologique serré
Antagonistes des récepteurs de l'aldostérone
    diminuent la morbi-mortalité    aux deux extrêmes de l'IC
                        en post infarctus cpc de dysfonction du VG avec l'éplérénone
                        en stade III ou IV de l'IC avec la spironolactone
    initiés à 25 mg avec une dose max de 50 mg/j
    surveillance stricte du K+
    jamais si clairance créatinine < 30 ml/mn
L'association IEC+ ARA2
    diminue la morbi-mortalité en classe II et III en absence d'Isf rénale sévère
    optimiser d'abord la posologie de l'IEC
    puis associer l'ARA2 à dose progressive selon la tolérance tensionnelle
    stricte surveillance K+ et clairance créat
L'association IEC + ARA2 + Anti aldosterone
    est dangereuse avec un risque d'hyperKaliémie: il faudra  donc faire un choix:
            stade II => IEC + ARA2
            stade IV => IEC + anti-aldosterone
            stade III => pas de recommandations actuellement
La Digoxine
    est efficace sur les symptômes
    ne  réduit pas la mortalité
    est délétère dans les cardiopathies ischémiques
    réservée aux patients sous quadrithérapie encore symptomatiques
    elle garde ses CI : BAV 2° et 3° non appareillés, tachycardies atriales (flutter, tachysystolie), FA associé à Sd Wolf-Parkinson-White, tachycardie et fibrillation ventriculaire, etc...

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DEPISTAGE ET EVALUATION DE L’ INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE

Définition de l’ I.R.C.
Exploration d’une IRC
DFG à contrôler dans 3 mois.

Morphologie rénale par échographie
taille, recherche une atrophie corticale régulière dans néphropathies glomérulaires
                      irrégulières dans pyélonéphrites chroniques
     Doppler des A. rénales recherche une sténose.

Retentissement:
                HTA, protéinurie
                Echocardiographie
                recherche d’anémie + bilan ferrique ( ferritine, saturation )
                métabolisme phospho calcique: hypoCa, HyperP.
                B.E.S.: hypoNa, hyperK, acidose

Etiologies des IRC
Anomalies de l’appareil urinaires
    - protéinurie significative (>1 g) + hématurie: pathologie glomérulaire
    - autres anomalies du sédiment: uropathies (lithiases, infections)

Risques de maladies rénales
    - antécédents familiaux: polykystose
    - Contexte vasculaire: HTA, diabète mesurer l’ albuminurie
                       insuffisance cardiaque
    - dysglobulinémie du sujet âgé
    - prostatisme
   
Facteurs de progression et prise en charge
Stades 1 et 2      Prévention Active
    - PA à 130/80
    - Protéinurie: IEC avec surveillance créatinine le premier mois.
    - Tabac
    - Dyslipémie
    - Régime riche en protides
Stade 3             Maîtrise des complications
    - anomalies phosphocalciques
    - anémie: Erythopoïétine, normalisation préalable du bilan ferrique
    - HTA: IEC + diurétiques de l’anse
    - mesures diététiques:    régime pauvre en potassium
    - prévention de la décompensation: infections, déshydratation, accidents     iatrogènes ( iode, antibiotiques, AINS ).
Stade 4         Suppléance
    Recherche des signes d’intolérance cliniques ( insuff. Cardiaque, asthénie ) et biologiques (acidose, troubles électrolytiques et phosphocalciques incontrôlés)

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HEPATITE AIGUE CYTOLYTIQUE
Dr BUREAU
Urgence diagnostique

Définie par une élévation des transaminases > 2N

Souvent révélée par un ictère, mais diagnostic peut être retardé par une apparition tardive de l’ictère.

Formes graves: hépatite fulminantes ( 90% de mortalité )
                encéphalopathie clinique ( astérixis, confusion )
                TP < 50%
                proscrire le paracétamol ( devant un syndrome pseudo             grippal d’évolution défavorable )

 Interrogatoire
            - toxiques: alcool, médicaments, champigons
            - facteurs de risque hépatites A et E
             - facteurs de risque hépatites B et C
 Echo hépatique
            obstacle sur les voies biliaires
Cytolyse prédominant sur les ASAT: toxique ( paracétamolémie )
Cytolyse prédominant sur les ALAT: virale
    IgM anti VHA, Ag HBs ARN delta, ARN virus C, ARN virus E, CMV, EBV
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LA PLAINTE MNESIQUE
 Dr Pariente

Intéresse essentiellement la mémoire à long terme.
                      - épisodique: voyage mental
                - sémantique: sens des choses

L’interrogatoire se fait avec l’aide du conjoint
    - attitude de déni, désintérêt
    - anosognosie
    - masque le trouble
    - mémoire spatiale
    - perte d’acquisition des automatismes
Consultation spécialisée de la mémoire conseillée
Alzheimer: indiçage sémantique inefficace dans le test des 5 mots: défaut du stockage
                     Encodage – stockage – rappel
IRM cérébral           

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LA TOUX CHRONIQUE
Pr ESCAMILLA -Dr PREVOT- Dr TETU

Troisième motif de consultation en medecine générale
Définition d’une toux chronique: c’est  une toux qui persiste depuis  plus de 6 a 8 semaines .
Trois grandes causes de toux chronique ,
-l’asthme
-les causes ORL
-le RGO

Les autres causes sont :
-la toux  post - infectieuse
-la toux d’origine  iatrogène
-la toux cardiaque
La toux d’origine psychogène  reste un  diagnostic d’élimination

En présence d’une toux chronique   éliminer en premier lieu
    un CANCER PULMONAIRE
    une TUBERCULOSE
    Une PNEUMOCYSTOSE chez un  patient immuno-déprimé (HIV)

L’orientation diagnostique se fera sur  l’interrogatoire du patient ,
   puis sur l‘examen clinique .
On recherchera les caractéristiques de la  toux : productive ou sèche
  son horaire  diurne , nocturne(asthme)  , post –prandiale(rgo) , aux  changements de  position(pleurésie),matinale(br  chronique ),

Toux a l’effort aux rires: hypereactivité bronchique
Faire préciser  l’environnement tabagique , le contexte professionnel, le stress , un épisode infectieux , une cause  possible a l’origine de la toux (allergie saisonnière … )
Si expectorations demander les caractéristiques:
     muqueuse et perlée (asthme )
     saumonée (insuff card) ,
     purulente et abondante ( DDB)


La RADIO THORACIQUE est l'examen incontournable
Il permettra de dépister une pathologie  neoplasique ou inflammatoire ou  infectieuse 

L’  EFR est le deuxième examen à demander   si  la  RTest normale ,

 les autres examens complémentaires  seront fonction de l’interrogatoire et  de l’examen clinique :
-si orientation asthme , on recherchera une allergie
 une EFR avec test aux beta2mimétiques  fera la distinction entre asthme et hypereactivité bronchique dans une toux post-infectieuse .
-si orientation ORL , savoir demander une rhinoscopie antérieure dans un jetage post ,un examen des cordes vocales , un examen du CAE  , et un scanner des sinus à la recherche  d’une polypose  ou d’une sinusite  chronique .
-si orientation  digestive ,un RGO parfois ne se manifestera que par la toux ,  demander une fibroscopie  et si négative,une PHmétrie des  24 H

Quant aux autres causes ;
-Iatrogènes :les b-bloquants en collyres,
                    l’hydrochlorothiazide, la furadantine , la cordarone qui donnent une fibrose pulmonaire responsable de la toux
-la toux post-infectieuse qui peut perdurer des mois après l’épisode initial (bordetella ,chlamydiae pneumoniae et trachomatis )
-la toux psychogène( à rebilanter 6 mois après )
 
LA TOUX CHRONIQUE CHEZ LA FEMME
Beaucoup de nos  Tousseurs sont des  Tousseuses!!!
La femme entre 40ans et 60 ans dans   30% des cas sera une tousseuse  , les  oestrogènes joueraient un role  dans  l’inflammation bronchique, et surtout  leur variation  .

Chez une femme tousseuse   dans cette  période pré et  ménopa     usique  ,  savoir penser à un asthme qui se  révèlerait ou à une toux équivalent  -d’asthme
d’autant qu’il existerait un surpoids  ,facteur aggravant ,
 et  ou un effet iatrogène des  médicaments  anti-hypertenseurs à  cette période de la ménopause (IEC ,  Sartans )

 Au total:
Une Tousseuse  doit bénéficier d une  RT , d’un EFR ,
et d’un test therapeutique d’arret de  ses oestrogenes  avec l’accord de son   gynecologue si ces examens sont  normaux .

Le traitement chez cette patiente
Une corticotherapie inhalée +beta 2  mimétiques + antileucotriènes

TRAITEMENT DE LA TOUX CHRONIQUE

LE TRAITEMENT DOIT ETRE ETIOLOGIQUE AUTANT QUE POSSIBLE
Ne pas oublier qu’il y a souvent  deux causes intriquées  dans plus de 50  % des cas , et n’en traiter qu’une seule à la fois sera un échec !!
Il faut traiter les  2 causes en meme temps
En cas de toux chronique par asthme le traitement sera fonction des résultats de l’EFR
En cas de toux par RGO les pneumologues recommandent un IPP à double dose pendant 6 à 8 semaines(hors AMM) de test ..

LES THERAPEUTIQUES DISPONIBLES
Aucun traitement anti-tussif n’a fait sa  preuve d’efficacité dans des études  contre placebo…
Dans la toux chronique non  asthmatique on peut les prescrire  temporairement (< ou =1 mois ) si  pas d’étiologie  ou pour rompre le  cercle toux //reflexe toux avec le  traitement étiologique

Le dextrometorphane   a un effet dose dépendant et maximal pour une dose de 60 mg
La codeine , pholcodine, noscarpine , ethylmorphine , sont  sédatifs  avec un effet addictif  à la longue , on les réservera dans les toux de maladies graves  comme les cancers bronchiques
Les anti-histaminiques de première génération  sont efficaces mais SEDATIF ;plutot pour les toux  nocturnes ;chlorphénamine,promethazine, alimezazine,oxomemazine

-Le menthol en inhalation est efficace   mais de courte durée d’action
-Helicidine  sans contre-indication  sans  effets secondaires  peut-etre efficace
Les autres  traitements n’ont pas fait la  preuve de leur efficacite dans cette  indication ( cortico inhales , b2mim,  expectorants )

CONCLUSION
La toux est un mécanisme de défense
Les tt anti tussifs peuvent etre utiles
Avoir  en mémoire  les effets  secondaires,les contre-indications  (glaucome ,prostate ,  allergies,  sedation , imao)
 s’il faut n’en garder qu’un : le dextrometorphane
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LES CANCERS  CUTANES
Dr PAUL-  Dr VIRABEN -  Dr  MEYER

70 % des cancers cutanés sont  des carcinomes BASOCELLULAIRES 
10 %sont des carcinomes SPINOCELLULAIRES
 8% SONT DES MELANOMES

LES CARCINOMES  CUTANES EPITHELIAUX
Les keratoses actiniques  qui se voient sur les parties découvertes  doivent etre pris en charge d’autant que les traitements sont simples  et efficaces  .Elles sont de plus en plus fréquentes du fait du vieillissement de la population  elles font le LIT DES CARCINOMES EPIDERMOIDES .
Les carcinomes basocellulaires  se voient de plus en plus jeune  avant 40 ans   c’est le cancer le plus fréquent au monde il a un POUVOIR INVASIF LOCAL  et peut etre très délabrant s’il est négligé (localisations paupieres , joues , nez ..) il récidive a 50% à 5 ans  donc  surveillance à vie
Les carcinomes spinocellulaires  se voient chez le patient plus agé  ayant été exposéau soleil de façon chronique et accumulée au cours de sa vie (agriculteurs ..) (pavillon de l oreille , arete nasale , crane    )les facteurs de risques sont : les patients sous immunosuppresseurs  pour maladies autoimmunes  ou greffes d organes ,et phototherapie  psoriasique

LE MELANOME
Il a un caractère invasif, rapidement et  en profondeur dans le DERME 
Il faut savoir dépister les facteurs de risques :
-les  ATCD de coups de soleil dans la jeunesse
-la peau claire et les yeux bleus
-les cheveux blond ou roux
-le nombre de naevi sur le corps  multiplie les risques  de melanome
-un ATCD familial ou personnel  de mélanome

Reconnaître un mélanome :
 *lesion  irréguliere
 *presence des zones de coloration  différentes ; rougeatres , bleuatres
 *d’apparition récente  ou de  modification récente
 Prévenir le mélanome:
Photoprotection  , education  dès l’  enfance